Samedi 9 mars 2024 à 15 h 30 - Salle Saint-Antoine -entrée libre
Le prieuré de Saint-Hilaire : un haut lieu culturel et artistique au temps de Michel Leiris (1953—1990)
par Jean-Marc Warembourg.
En 1953, l’ancien prieuré de Bénédictines de Saint-Hilaire est acheté par le marchand d’art découvreur du cubisme Daniel-Henri Kahnweiler, la galeriste Louise Leiris et son mari Michel Leiris, poète, ethnologue et écrivain.
L’endroit deviendra, jusqu’au décès de Michel Leiris à Saint-Hilaire en 1990, la maison de campagne où ils passent leurs week-ends, mais aussi un lieu de travail et de rencontre pour de nombreux artistes et intellectuels amis de Kahnweiler et Leiris, et un véritable musée d’art contemporain.
Picasso y créa, en 1962, sa première statue monumentale en béton la « Femme aux bras écartés ». Outre Picasso, on aurait pu croiser au prieuré, selon les époques, Fernand Léger, Georges Bataille, Georges Braque, Alfred Métraux, Tristan Tzara, Alberto Giacometti, Elie Lascaux, Georges Limbour, René Leibowitz, Jacques Lacan, Wifredo Lam, André Masson, Brassaï, Juan Miró, Francis Bacon, Aimée Césaire, Claude Lévi-Strauss.